Face à la pénurie de compétences dans le numérique, les femmes font partie de la solution !

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Les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes sont hélas une réalité que connaissent, avec plus ou moins d’acuité, toutes les économies et toutes les sociétés. Bien sûr en la matière certains pays sont plus inégaux que d’autres ;  et bien entendu nombre de pays ne sont tout simplement pas du tout comparables.

Cependant, les discriminations et les inégalités dont font l’objet les femmes dans les parcours de formation, comme dans l’accès à l’emploi et le déroulement de carrière demeurent dans tous les secteurs. Elles constituent véritable problème mondial dont les Nations Unis se sont emparées.

On aurait pu penser, ou espérer, que dans les nouveaux métiers du numérique et l’univers des start-upcréées par les jeunes générations il y aurait une plus grande égalité entre les femmes et les hommes. Or, il n’en est rien,  c’est même tout le contraire.

Ainsi, l’étude de la Commission européenne«« Women in the Digital Age, WID  » (2018) » a montré que les femmes qui représentent 52 % de la population européenne, n’occupent que 15% des emplois liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Une étude réalisée par  « Microsoft et KRC Research en 2017 »dans 11 pays européens, a montré que 53% des jeunes filles interrogées déclarent qu’elles ne seront jamais aussi performantes que les garçons dans l’apprentissage et l’application des STIM. C’est là une fausse idée qui va à l’encontre de toutes les données scientifiques qui montrent que les garçons et les filles ont les mêmes capacités cognitives.

C’est même tout le contraire que l’on observe si l’on se réfère aux grandes enquêtes internationales (PISA, Pirls, Tims, etc.) menées depuis les années 60, enquêtes qui ont permis de suivre l’évolution des performances relatives des filles et des garçons dans les différentes matières : lecture, mathématiques et sciences. Ces enquêtes montrent que globalement les garçons ont une moins bonne réussite scolaire que les filles à tous les niveaux (du primaire à l’université), et cela y compris dans les filières STIM.

Cette sous-représentation des femmes dans un secteur structurellement en forte pénurie constitue un véritable problème économique. D’autant que ces secteurs sont porteurs d’emplois durables et rémunérateurs.

Le problème de la pénurie de professionnels dans les domaines d’activités du numérique compétences se pose avec acuité pour l’Union Européenne. L’une des principales raisons de cette situation est le faible taux de présence féminine dans les filières et carrières scientifiques et techniques (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques, STIM).

Pour ce qui est de la France, selon France Stratégie et la Dares, nous aurons entre 170 000 et 212 000 postes à pourvoir dans le numérique en 2022.

Dans ces conditions il faut faire feu de tout bois et, ouvrir massivement la formation aux métiers du numérique aux femmes, est une des solutions.

Mais il faut aller plus loin et valoriser les modèles féminins identificatoires dans les métiers du numérique, lancer des campagnes d’information dès le plus jeune âge et lutter contre le sexisme et les discriminations dans les entreprises du secteur.

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